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Statue d'Aphrodite ou Vénus Génitrix de Fréjus musée du Louvre, taille réelle
Aphrodite dite Vénus Génétrix est un des chefs d’œuvre du département des sculptures antiques du Musée du Louvre. La sculpture originale en ronde-bosse réalisée en marbre de Paros est elle-même une copie romaine d’un bronze de Callimaque (un sculpteur athénien de la fin du Ve siècle après J.-C.).
En 46 avant J.-C., Jules César en commande une réplique au sculpteur Arcésilas pour la placer à Rome dans le temple de la Vénus Génitrix (du latin genitrix, la mère), déesse dont il voulait s'affirmer comme le descendant.
Au XVIIIe siècle, E. Q. Visconti donna cette appellation à ce type statuaire, par rapprochement avec des monnaies à l'effigie de l'impératrice Sabine (morte en 137 après J.-C.).
Le cou, la main gauche, les doigts de la main droite, la plinthe, ainsi que de nombreux éclats du drapé sont des restaurations modernes.
La statue originalea été restaurée en 1999 grâce au mécénat de F. Marc de Lacharrière (Fimalac).
La déesse semble sortir de son bain, d’une main elle ramène son vêtement, de l’autre elle tient la pomme de Pâris. Le drapé mouillé met en valeur son corps bien plus qu’il ne le cache. L’inclinaison de la tête rend la déesse plus humaine ainsi elle paraît se pencher avec bienveillance vers le fidèle.
Dimensions
Hauteur : 178 cm.
Largeur : 52 cm.
Profondeur : 52 cm.
Poids : 100 Kg.
Matière : marbre reconstitué (poudre de marbre + résine haute densité).
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La fin du Ve siècle avant Jésus-Christ est pour les Athéniens une période de doute à cause des épidémies de peste et de la guerre du Péloponnèse qui oppose les cités grecques entre elles.
Véritable crise de conscience de la société athénienne. Une sensibilité nouvelle apparaît cependant pour la femme : en littérature, avec les héroïnes d'Euripide ou le féminisme comique d'Aristophane ; dans les arts plastiques, avec le style fleuri de la céramique ou la sensualité des statues d'Aphrodite se dévoilant.
Les hellènes ont besoin de dieux qui leur ressemblent. C’est la première fois que l’on voit le sein d’une déesse, la nudité féminine était réservée à la courtisane des vases de banquet.
Mais encore une fois le visage est intemporel, impassible et seuls la chevelure et l’ajout de bijoux (les lobes d’oreilles sont percés) le rendent féminin.
Callimaque s’est inspiré des travaux de Polyclète : la jambe fléchie est en arrière et repose sur la pointe du pied, cette attitude crée du mouvement et une tridimensionnalité nouvelle. De plus ce déplacement se répercute dans le reste du corps : la ligne des hanches et celle des épaules sont inversées.
Cette sculpture faisait partie des collections royales et a été longtemps exposée dans les jardins des Tuileries puis de Versailles. En 1803, elle fut saisie et intégrée dans les collections du Louvre.