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Diadumène de Polyclète - statue grandeur nature
Le Diadumène est une statue en ronde-bosse datée du Ve siècle avant notre ère, en pleine période classique (490-338 Ave JC), à l’origine en bronze, les seuls parvenus jusqu’à nous sont celles en marbre. Cette statue est celle d’un jeune athlète nu, debout, en appui sur la jambe droite, la jambe gauche légèrement portée vers l'arrière ; les bras levés, l'athlète attachait à l'origine une bandelette de victoire autour de son front.
Son nom provient du bandeau, car diadoumenos signifie « celui qui est ceint du bandeau ». La particularité de cette statue est le dynamisme qui s’en dégage, notamment grâce au mouvement donné par le dos et les épaules.
Polyclète et le Canon
Le Diadumène a été fait par Polyclète, entre 460 à 420 avant notre ère, il est le premier sculpteur a rédigé un traité sur son travail, le Canon (ou règle en grec), définit des rapports numériques entre les parties du corps. Les mentions littéraires font en effet état d'un Diadumène réalisé par l'artiste. Plus probante encore est l'indéniable parenté qui unit le type à celui du Doryphore, l'œuvre la plus célèbre de Polyclète.
Le Canon s'inscrit dans les courants intellectuels du milieu du Ve siècle av. J.-C. Polyclète applique ces théories en réalisant des effigies d'athlètes dont l'anatomie toute entière est régie par de savants calculs. Il établit un modèle d'équilibre qui fera largement école appelé le contrapposto. L'harmonie de l'ensemble passe ainsi par la lisibilité de la "cuirasse musculaire", organisée en masses claires et bien délimitées.
Dimensions
Hauteur : 196 cm.
Largeur : 57 cm.
Profondeur : 50 cm.
Poids : 120 Kg.
Matière : marbre reconstitué (poudre de marbre + résine haute densité).
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Une autre interprétation du Canon
Mais le Diadumène propose une solution assouplie des principes énoncés dans le Doryphore ; en cela, il est une variation du Canon.
En effet, le mouvement provoqué par le soulèvement des bras crée un élan vertical et modifie les réponses musculaires du torse. L'anatomie s'en trouve affinée, tandis que l'attitude est assouplie par une inclinaison accentuée des épaules. L'impression générale est celle d'une plus grande légèreté dans les proportions, qui a pu faire dire à certains qu'il y avait là contamination de l'art attique, mais qui en tout cas justifie une datation postérieure à celle du Doryphore.
Aussi naturelle que puisse paraître son attitude, il ne faut donc pas voir dans le Diadumène la représentation d'un quelconque athlète savourant sa victoire. Sa réalisation procède d'une recherche intellectuelle rigoureuse qui trouve son expression plastique dans cette anatomie idéale et pensée. Ce corps recomposé par les calculs mathématiques fait du Diadumène l'idée, non le portrait, d'un athlète, et le place définitivement hors de notre monde.